11 March 2010

Vrac sur la fin de vie

Les soins palliatifs : un grand progrès de la médecine. Ne pas seulement prolonger la vie.

La phrase libératrice : ajouter de la vie aux jours plutôt que des jours à la vie.

On n'ose plus :
  • Dieu a rappelé à lui
  • Dieu envoie de lourdes épreuves à ceux qu'il aime de plus
  • Dieu aime les enfants et les ramène à lui

Dans les années 60, es médecins qui racontaient qu'ils avaient lutté toute la nuit pour que leur malade meure à l'aube et pas le soir (cela fait un peu chèvre de Monsieur Seguin).

Développer une culture où l'on dit à ses proches quels choix on veut promouvoir pour sa fin de vie.

Des baptisés pratiquants réguliers qui disent : en tout cas si je vois que je suis atteint par une maladie évolutive grave, je m'arrangerai pour partir tant que je pourrai le faire moi-même. Ou si j'ai raté l'occasion je demanderai à des proches de s'en occuper.


Une amie me parle de son oncle qui s'est pris pour un oiseau et qui a voulu voler à partir de sa fenêtre du 2e au 3e étage. Je rentre chez moi et plusieurs heures plus tard mon franc (c'était encore des francs) tombe et je me dis "mais il s'est suicidé!". il était atteint d'une maladie grave évolutive.

Pour un biologiste, et un humain, la mort fait partie de la vie.

Je ne suis pas très "association pour le droit de mourir dans la dignité". C'est pas des très rigolos!

Les célébrations d'adieu sont les moments où l'Eglise se manifeste encore de la façon la plus authentique.

Exemplaire : la célébration autour des morts de la maison effondrée à Liège. L'évêque prête sa cathédrale aux pouvoirs publics et s'assied sur le même rang que les représentants d'autres religions et convictions.

Dans une église ? Les funérailles du prof Lavendhomme animée par une animatrice de la laïcité. Mais dans l'église de Froidmont et dans une structure de célébration très catho. On n'y échappe pas ?

Aux funérailles de "Claire M." les proches s'excusent presque d'aller dans une église. Moi j'ai pris cela pour un dernier clin d'oeil pour une amie à cheval sur l'UCL et l'UCL..

Judas : c'est drôle qu'on ait souvent imaginé qu'il se soit repenti entre le moment  où il se laissait tomber et l'instant où la corde l'étranglait.

Prof Feys UCL années 50 : on est obligé de croire qu'il y a un enfer mais on n'est pas obligé de croire qu'il y a quelqu'un dedans.
De la même eau : pour ne pas être fidéiste on est obligé de croire qu'il y a des preuves de l'existence de Dieu mais pas qu'on en a déjà trouvées.

L'euthanasie fait partie du droit belge.

Le choix : soins palliatifs, produit d'euthanasie, ni boire ni manger

J'en ai assez. Ca suffit.  dit Monsieur M. dans une maison de retraite tenue par des religieuses à Bruxelles. Elles demandent assez de quoi ? Assez de vivre. Bien Monsieur, est-ce que vous voulez qu'on prévienne votre famille ? Oui. On prévient la famille. Il s'est laissé mourir en quelques jours. Nombreux enfants et petits-enfants.


Ne plus boire et manger. Mourir de soif et de faim ?

Les morts très dures : étouffement par destruction des poumons. J'ai dû faire une garde comme cela pendant mon service militaire.

Comment ça se passe dans l'Oregon ?

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