Doctorats honoris causa. 1 février 2008

L’UNIVERSITÉ EN FÊTE

Des journées exceptionnelles à Louvain-la-Neuve, du 30 janvier au 1er février 2008. Pour mieux comprendre ce qu’était une université, qualifiée «catholique », à l’intérieur d’une ville nouvelle. Je me suis immergé pendant trois jours dans tout un flux d’activités. Une séance académique, deux messes, deux débats, quatre docteurs honoris causa… Mon intérêt particulier, en fonction du livre que je suis en train d’écrire, portait sur la place des kots-à-projet (habitats groupés d’étudiants avec projet socioculturel), dans une telle fête.
Le sommet de ces journées fut certainement les interventions de Bertrand Piccard, fils de Jacques Piccard et petit-fils d’Auguste Piccard.
L’admiration qu’enfant je portais au grand-père, inspirateur du Professeur Tournesol, je la reporte sur l’étincelant Bertrand.
Sa conférence du 1er février dans l’auditoire Socrate dévoila une véritable cosmologie, et s’il plait au ciel une nouvelle cosmogonie (je développerai plus tard). Ne manquez pas d’en découvrir les textes lorsqu’ils seront publiés et dégustez une mise en bouche sur mes documents You Tube. Le papa de Bertrand, Jacques Piccard, qui toucha le fond du bassin dans la fosse des Mariannes, et ouvrit un nouvel univers aux biologistes, n’avait pas pu se déplacer, mais il était dans l’imaginaire de tous.
Deux autres nouveaux docteurs de l’UCL. Souhayr Belhassen, présdiente de la Fédération Internationale des Droit de l’Homme, qui émut aux larmes son auditoire en évoquant de nombreuses situations actuelles, en Birmanie, en Palestine, en Tunisie..
Et pour compléter le quatuor, une autre femme engagée socialement : Monica Nève. Je vais le dire dans une boutade : on a pu entendre qu’on peut être ancienne de la Vierge Fidèle, mariée à un ingénieur, acquérant des maisons dans les Marolles bruxelloises, chef d’orchestre, fidèle à l’eucharistie quotidienne… et tout de même faire des choses amusantes, passionnantes et solidaires. C’était donc une boutade.
Il y a le temps de la fascination, il y a ensuite celui de la réflexion. Quelles relations entre la « savanture » de l’avion solaire, sous le logo de Solvay, et l’écologie au quotidien ? Regarder trop vers le ciel ne détourne-y-il pas les « hommes de Galilée » de travailler sur la terre ?
PAUL